vendredi 26 novembre 2010

La réalité sanitaire malienne

L’accès de tous à des soins médicaux a été revendiqué lors de nombreuses conférences internationales et régionales. Dans ce domaine, les difficultés s'accumulent au Mali et en pays Dogon en particulier : manque d'équipements et de personnel qualifié, problème d’infrastructures et difficultés liées au transport des malades, manque de sensibilisation à des techniques simples d’hygiène... 
Ainsi, tant sur le plan quantitatif que qualitatif, les besoins du Mali en matière de santé sont énormes.

                Mais ce constat est particulièrement alarmant en pays Dogon, zones enclavée par les célèbres falaises de Bandiagara d’une part, et victime d’un exode rural massif d’autres part.

Le pays Dogon est situé dans la région de Mopti, là où la mortalité infantile (enfants de moins de 5 ans) est parmi les plus élevées au monde.                                                                                   
  
Le suivi des grossesses est donc primordial, de même que l’accompagnement des naissances à risques. En effet, au pays Dogon, on dénombre davantage de décès que de naissances chaque année, ce qui en fait une exception notable dans la région.



De plus, même si le taux de mortalité infantile a baissé régulièrement depuis les années 1960 il reste bien trop important étant donnée le niveau des compétences médicales actuelles et est bien supérieur à l’objectif fixé par les objectifs du millénaire pour le développement (MDG).

En ce sens, la situation du pays Dogon est critique du fait de l’enclavement dont la région est victime, en particulier en raison du manque d’infrastructure (voies de communications insuffisantes et en mauvais état, réseaux d’eau et d’électricité sous-développés…). 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire